mardi 28 février 2012

2. L'uniforme et le jeans : deux objets permettant l'intégration


  Pour résoudre les problèmes liés à la mode des solutions peuvent être trouvées. Dans certains lieux comme les établissements scolaire la mode est facteur de discrimination, en effet le fait de ne pas porter certains vêtements de marques ou « tendances » font que certains élèves sont exclus et parfois victimes de moquerie. Ces enfants sont souvent issus de familles modestes.  Alors pour qu'il y ait la même égalité pour tous certains établissements scolaires obligent le port de l'uniforme. Ces vêtements identiques portés par l’ensemble des élèves d’un établissement permettraient de limiter les exclusions mais aussi aux élèves de se concentrer réellement sur leurs études et non plus se soucier de leur apparence par peur d'être différent des autres.

  Au niveau politique on retrouve également la question de l’uniforme, depuis 1968 le port obligatoire de la blouse a été retiré. A l’époque ce vêtement unique ne servait pas à réduire les inégalités ou la violence à l’école mais uniquement à protéger les vêtements qui étaient plus coûteux qu’aujourd’hui. L’UMP souhaiterait expérimenter le port de l’uniforme dans les établissements volontaires, en France le seul établissement public à instaurer l’uniforme est la maison d’éducation de la Légion d’Honneur à Saint-Denis et une quinzaine d’autres établissements privés.

  En Angleterre l’uniforme a une place importante qui en plus de réduire le racket et les inégalités à l’école renforce le sentiment de fierté et d’appartenance à une école. La presque totalité des établissements scolaires publiques ou privés d’outre-Manche oblige le port de vêtements communs. Le port de l’uniforme est également obligatoire au Japon où cela va même jusqu’aux accessoires et au maquillage.

  L’uniforme a cependant quelques aspects négatif car les élèves ne pouvant avoir la liberté de choisir leur tenue vestimentaire misent tout alors sur les accessoires pour se différencier des autres (montres, chaussures …). En Angleterre on a même dû rendre obligatoire le port de chaussures communes qui étaient devenue facteur de différenciation. En Allemagne l’uniforme est évité car il rappelle trop fortement une période historique à savoir celle sous la domination du « Führer » et de la jeunesse hitlérienne qu’il a instaurée. Ce n’est pas en rendant invisible les différences de niveau social le temps d’une journée de cours qu’elles vont disparaître, une fois sortie de l'école les inégalités resurgissent.



L'uniforme au Japon.

  D’autres objets outre l’uniforme permettent l’intégration en dehors du système scolaire et pour les individus de tout âge tel que le jeans.

  En 1853, Levi Strauss confectionne un jeans beaucoup plus solide pour les conquérants de l'ouest qui avaient besoin de vêtements de travail solide. La marque Levi Strauss and Co connait alors un grand succès et entraîne ainsi le développement de nombreuses entreprises. En 1935 les premiers jeans pour femmes font leurs apparitions, ainsi dans les années soixante autant d'hommes que de femmes achètent ce vêtement qui désormais est devenu indispensable. Quel que soit la classe sociale, il est dans la possibilité de tous d'en avoir un, car le prix d'un jeans est très variable. Les premiers prix sont très accessibles et peuvent monter très haut dans les grandes marques luxueuses telles que Dior ou Chanel.

  Dans les années 5o le jeans est un signe de rébellion pour les adolescents et sera même interdit dans les écoles aux États-Unis. En 1960 née le mouvement hippie qui entraînera une évolution du jeans, des jeans de différentes couleurs et de nouvelles coupes apparaissent. Le jeans sera le symbole de cette génération hippie qui marquera aussi la naissance du jeans « pattes d’éléphant ». Le jean n’a plus seulement une fonction utilitaire, mais une fonction identitaire d'appartenance, cette appartenance est rendu visible par la forme ou par la marque.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire