Pour
résoudre les problèmes liés à la mode des solutions peuvent être trouvées. Dans
certains lieux comme les établissements scolaire la mode est facteur de
discrimination, en effet le fait
de ne pas porter certains vêtements de marques ou « tendances » font
que certains élèves sont exclus et parfois victimes de moquerie. Ces enfants
sont souvent issus de familles modestes. Alors pour qu'il y ait la même égalité pour
tous certains établissements scolaires obligent le port de l'uniforme. Ces
vêtements identiques portés par l’ensemble des élèves d’un établissement
permettraient de limiter les exclusions mais
aussi aux élèves de se concentrer réellement sur leurs études et non plus se
soucier de leur apparence par peur d'être différent des autres.
Au niveau politique on retrouve
également la question de l’uniforme, depuis 1968 le port obligatoire de la
blouse a été retiré. A l’époque ce vêtement unique ne servait pas à réduire les
inégalités ou la violence à l’école mais uniquement à protéger les vêtements
qui étaient plus coûteux qu’aujourd’hui. L’UMP souhaiterait expérimenter le
port de l’uniforme dans les établissements volontaires, en France le seul
établissement public à instaurer l’uniforme est la maison d’éducation de la
Légion d’Honneur à Saint-Denis et une quinzaine d’autres établissements privés.
En Angleterre l’uniforme a une place
importante qui en plus de réduire le racket et les inégalités à l’école
renforce le sentiment de fierté et d’appartenance à une école. La presque
totalité des établissements scolaires publiques ou privés d’outre-Manche oblige
le port de vêtements communs. Le port de l’uniforme est également obligatoire
au Japon où cela va même jusqu’aux accessoires et au maquillage.
L’uniforme a cependant quelques aspects
négatif car les élèves ne pouvant avoir la liberté de choisir leur tenue
vestimentaire misent tout alors sur les accessoires pour se différencier des
autres (montres, chaussures …). En Angleterre on a même dû rendre obligatoire
le port de chaussures communes qui étaient devenue facteur de différenciation.
En Allemagne l’uniforme est évité car il rappelle trop fortement une période
historique à savoir celle sous la domination du « Führer » et de la
jeunesse hitlérienne qu’il a instaurée. Ce n’est pas en rendant invisible les
différences de niveau social le temps d’une journée de cours qu’elles vont
disparaître, une fois sortie de l'école les inégalités resurgissent.
L'uniforme au Japon.
En 1853,
Levi Strauss confectionne un jeans beaucoup plus solide pour les conquérants de
l'ouest qui avaient besoin de vêtements de travail solide. La marque Levi
Strauss and Co connait alors un grand succès et entraîne ainsi le développement
de nombreuses entreprises. En 1935 les premiers jeans pour femmes font leurs
apparitions, ainsi dans les années soixante autant d'hommes que de femmes
achètent ce vêtement qui désormais est devenu indispensable. Quel que soit la
classe sociale, il est dans la possibilité de tous d'en avoir un, car le prix
d'un jeans est très variable. Les premiers prix sont très accessibles et
peuvent monter très haut dans les grandes marques luxueuses telles que Dior ou
Chanel.
Dans les
années 5o le jeans est un signe de rébellion pour les adolescents et sera même
interdit dans les écoles aux États-Unis. En 1960 née le mouvement hippie qui entraînera une évolution du jeans, des jeans de différentes couleurs et de nouvelles coupes apparaissent. Le jeans sera le symbole de cette génération
hippie qui marquera aussi la naissance du jeans « pattes d’éléphant ». Le
jean n’a plus seulement une fonction utilitaire, mais une fonction identitaire
d'appartenance, cette appartenance est rendu visible par la forme ou par la
marque.
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